
Synopsis
Depuis quelques années, de grands travaux de rénovation modifient le visage de Marseille. Dans le quartier d’Arenc, des tours se construisent devant les fenêtres de Ouahib et lui obstruent la vue. Il arpente la cité phocéenne, caméra en main, pour garder une trace de ce qui va disparaître. Pierre et Rosalie rencontrent son chemin.
avril 2023
Le montage est terminé, le film dure 66 minutes
Il reste à faire le mixage et l’étalonnage.
Ne me guéris jamais a été envoyé aux premiers festivals.
Maintenant c’est l’inconnu.
Merci à tous ceux qui ont participé à sa réalisation.
Hauts les cœurs.
Bientôt le temps du partage avec un public.
Ci-dessous une scène qui a été tournée en 2020 avec Ouahib sur la place Jules-Guesde en travaux. Aujourd’hui ces arbres ont disparu, remplacés par du béton.
Ces images ne figurent pas dans le film.
novembre 2022
Le film est en post-production, je travaille le montage au polygone étoilé, un lieu de cinéma magnifique à Marseille où j’ai rencontré Ouahib Mortada, un des personnages principaux.
Ne me guéris jamais vient de recevoir le prix films en cours au festival Entrevues à Belfort, ce qui va nous permettre de le terminer dans de bonnes conditions.
Ci-dessous une scène qui a été tournée en 2020 avec Ouahib à Arenc.
Ces images ne figurent pas dans le film.
janvier 2022
Il y a plusieurs années, dans un rêve, j’ai prononcé cette phrase, Ne me guéris jamais. Ces mots résonnaient avec une parole du critique Serge Daney, que je venais d’entendre, où il parlait de l’avènement des images de synthèse. Il expliquait qu’avec cette nouvelle technologie, nous nous dirigions vers une image plus lisse où nous pourrions effacer les aspérités et tout ce que nous ne voulions pas voir. Il terminait avec ces mots qui me sont restés à l’esprit « une chose est sûre, nous mourrons guéris ». J’imagine qu’il voulait exprimer que nous voulions supprimer l’organique, l’imparfait, la mort que le travail du temps rend visibles mais qu’à la fois cela nous précipitait vers une autre forme de mort, beaucoup plus immédiate. J’ai souhaité reprendre ces mots avec l’envie que ce titre sonne comme un cri de résistance.
Janvier 2017
Accompagné d’amis, je trace une ligne dans Marseille. La tentative de retrouver un synchronisme entre la pensée, le geste et le temps présent. Ci-dessous des vidéos, comme un carnet de notes, pour donner ma position, provoquer des rencontres et préparer un film à venir qui se déroulera à Marseille et aux alentours.