Mail : david.yon(arobase)tutanota.com
Il est l’un des fondateurs de la revue cinématographique Dérives (www.derives.tv). Ses deux premiers films, Les Oiseaux d’Arabie (2009) et La Nuit et l’Enfant (2015), ont été tournés à Djelfa, en Algérie et ont été projetés dans de nombreux festivals (Berlinale section Forum, Doclisboa, Viennale, FIDMarseille…). Son troisième film Ne me guéris jamais (2023) a été tourné à Marseille.
En février 2024, il a soutenu une thèse pratique et théorie de la création autour du cinéaste Robert Kramer.
FILMOGRAPHIE
Ne me guéris jamais, 67’, 2023
production Survivance, Paris
FIDMarseille 2023
Prix [Films en cours] au Festival international du film Entrevues Belfort 2022
la nuit et l’enfant, 60’, 2015
production Survivance et hautlesmains, Paris
Prix spécial du jury à Fronteira Festival 2015 (Brésil)
Berlinale Forum 2015
les oiseaux d’ Arabie, 40’, 2009
production le miroir, Paris
Prix du moyen métrage à doclisboa 2010 (Lisbonne)
Prix du court métrage aux Ecrans Documentaires 2009 (Arcueil)
Etoiles de la Scam 2010 (Paris)
Sélection dans 20 festivals, diffusion sur des télévisions régionales et édition dvd collection à Contre-Temps
AUTRES
- Pierre Creton, en attendant « le bel été », entretien vidéo, 2019
- A Forest of Lines, clip, 2017
- The visitor, clip, 2014
- Comme nous brûlons , clip, 2011
- A la volée avec Jean-Claude Rousseau, entretien vidéo, 2011
- Ma part, film de fin d’études, 2005
- Antonio, film de fin d’études, 2004
REVUE DE PRESSE
David Yon filme au plus près ces personnages, met en scène leur rencontre avec beaucoup de retenue et une infinie délicatesse, met en lumière ce qui les lie, ce qui nous relie les uns aux autres, intimement. Ne me guéris jamais s’attache aux sensations face à l’absence, aux épreuves et aux bouleversements. Il rend palpables l’évidence de nos vies et l’invisible qui les sous-tend. Ce qui fait de nous des êtres incurablement singuliers, incurablement vivants. (Yann Leblanc, La Revue des Ressources, 3 juillet 2023)
David Yon suit l’errance nocturne d’un homme et d’un garçon en quête d’oubli dans l’Atlas algérien. Une sublime métaphore de la guerre et du passé. (Luc Chessel, Libération, 7 septembre 2016)
La Nuit et l’enfant est une traversée, dont chaque plan est un tableau en clair-obscur, qui n’est pas sans rappeler le cinéma de Tariq Teguia. Nul besoin de faire le récit, il faut se laisser emmener par les fragments, les sensations que procurent ces images en forme de peurs enfouies, ou de rêves toujours présents. (Clarisse Fabre, Le Monde, 22 août 2015)
Dans sa première moitié, La Nuit et l’enfant fascine par son atmosphère, son travail sur les couleurs et les ombres, créant un univers à la frontière du visible. Mais David Yon ne se limite pas à cette veine contemplative, et le film bifurque ensuite vers des rivages plus surprenants, jouant de mises en abyme, flirtant avec le fantastique, s’ouvrant à d’autres voix. (Gildas Mathieu, Critikat, 6 septembre 2016)
Une plongée esthétiquement et spirituellement splendide, confrontant la quête de soi à l’Histoire. (Gilles Tourman, Les Fiches du Cinéma, 7 septembre 2016)
Voici un film des plus exigeants et poétiques pour notre regard. Nous y errons entre le visible et l’invisible au milieu des ténèbres. Éclairés seulement par une torche enflammée ou un éclair d’orage. Déchirures de lumière. Annonces de vie ou de mort ? L’atmosphère que capte David Yon nous saisit, physiquement, sensuellement, d’effroi. (Daisuke Akasaka, New century new cinema, classement dans le top 10 des meilleurs films de l’année 2015)
Dans le milieu culturel on tente de résister à la froideur politique, de créer une empathie pour ceux qui fuient, de faire comprendre leur situation, de provoquer une prise de conscience. Mais la bonne volonté ne réussit pas toujours à aboutir à une forme artistique qui nous amène au-delà de notre propre vue des choses. Dans "La nuit et l'enfant", David Yon y parvient à l'aide de moyens à la fois simples et forts, et de décisions artistiques radicales. Radicales parce que la violence qui a provoqué la fuite n'y figure pas. (Maxi Obexerf, journal taz, 2015)
On s’entretient devant les films éveillés. On se relève de son indolence bénigne pour aviver sa conscience. On réserve son attention pour faire vivre le sens de l’œuvre afin qu’elle dresse un sentiment en nous. Les Oiseaux d’Arabie (2009) de David Yon est de ceux-là, orchestrant un récitatif tavelé du claquement d’un brasier, d’un vent qui flûte ou d’une terre safran qui rougeoie. Cette partition, écrite par les éléments, chante la beauté d’une amitié tressée dans un échange épistolaire. (Flavien Poncet, revue zinzolin, 2013)
The first, a debut film, was a work of particular poise and maturity: following the correspondence between Simone Weil and a Spanish prisoner of war in the early 1940s, Yon combined documentation of the letters and accompanying photographs with a poetic visual collage of the locations in their present state. (Daniel Fairfax, Senseofcinema, 2009)
Et je ne doute pas qu'un cinéma personnel puisse en procéder, à cette façon que vous avez de trancher dans les propos de Bresson, Mekas ou Cavalier les lignes d'un art poétique trop marqué pour n'avoir pas préexisté, chez vous, à la découverte de ces auteurs : non au théâtre, oui au documentaire, au scénario ouvert, à l'invisible dans le visible, au surnaturel dans la matière, à la dilatation du temps, à la simplicité qui vibre. (Sylvain coumoul, les cahiers du cinéma, 2002)