| Super 8, DV, 247 min |
Réalisation : Mauricio Hernández | Avec la participation exceptionnelle de Alicia Alonso, Chinolope, Cesar Lopez, Ernesto Bustillo Lezama, Ileana Bustillo, Alina Bustillo, Ernesto Bustillo, Elsa de Bustillo, Orlando Alvárez Lezama, Roberto González Echevarría, Esperanza López Parada, Laurence Breysse-Chanet, Andrés Sánchez Robayna, Jorge Luis Arcos, Remedios Mataix, Benito Pelegrín et Eduardo Manet | Voix : Romy Sánchez | Son : Leïla Colin-Navaï et Fivos Maniatakos | Producteur : Pedro A. Vilchis Montes | Lieux de tournage Paris, La Havane, Douarnenez, Miami.
Pour faire un film sur un poète, il convient de s’éloigner de tout propos cinématographique, de tout langage technique, de toute tentation esthétisante ; il faut simplement penser comme lui, en termes d’image et d’animisme, de flèche et d’incantation. Le film sera un arbre et chacune des facettes de l’œuvre du poète, l’une de ses branches, le tronc sa vie. Ainsi cette métaphore évoluera à l’intérieur de la forme cinématographique, le corps de l’image est désormais enveloppé de l’écorce du son, dont le relief indépendant secrète ses couches de sens, les cavités à travers lesquelles le silence d’une armée de fourmis cherche son centre. Le montage n’est qu’affaire de promenade et de cime, de feuillage et de fruits.