cinématographiques. J’ai juste rêvé mes films, j’en ai été, pour la plupart, le peintre et l’écrivain. Mes oeuvres n’ont jamais vécu à travers des instances, des institutions, détournées de leurs vocations culturelles, démissionnaires.
Avec des moyens pauvres et dérisoires, avec l’aide, la bonne volonté de ceux qui ont travaillé avec moi, j’ai pu réaliser mes films. Je les ai volés, arrachés à une part d’ombre, rarement offerte au Public, interdite. Mes films ont été soustraits à la propagande d’une certaine intelligentsia critique, convenue, servile, sans créativité, sans esprit de découverte, ne devant de survivre que
d’avoir partie liée avec la seule prospective commerciale .
Aujourd’hui, j’offre ma part de création, déjà accomplie, à la part créative,
consciente, à l’éveil de chacun, de celui que l’on voudrait enclore
définitivement dans une entité anonyme, dépersonnalisée, réduite à une masse
globalisée, le Public,
Je rends individuellement à qui le veut, mes films dérobés.