Soliloque 2, la barbarie

Film de Véronique Goël, 1982

16 mm, 1.33, 20 min, couleur, 24 fps, mono
v.o. italien et français

Images : Alain
Grandchamp, José-Michel Bühler, Véronique Goël
Son et mixage : Luc Yersin
Montage : Véronique Goël
Direction de production :
Pierre-Alain Schatzmann
Voix off :
Claudine Després, Maurice Magnoni
Production :
Scherzo Films, Genève

Mise en parallèle d’un échange épistolaire avec l’histoire accidentée de la ville de Berlin.

« Ce cinéma-là n’est pas narratif, dans la mesure où Véronique Goël se refuse à nous raconter des histoires. Irruption pour lors de l’Histoire, voire de la petite histoire en tant qu’elle est histoire personnelle. L’Histoire scande la progression du film sous forme d’articles de journaux témoignant de la barbarie à l’œuvre dans le monde, œuvre immonde par toujours répétée, jusqu’à ce comble de l’horreur qui termine le film – c’en est le dernier plan – où la barbarie qu’inquiète l’inquiétude qu’elle suscite se décide à INSTITUTIONALISER L’OUBLI. Mais le film ne se contente pas de contrer l’institution par son appel incessant à l’enragée mémoire des outrages perpétrés dans l’Histoire, il matérialise aussi l’histoire individuelle dans les trois lettres – lues en voix off – qu’adresse et qui s’adressent à la réalisatrice. Poignance des témoignages où s’avère que l’histoire personnelle participe à la grande Histoire, mieux même EST l’Histoire.  »
Bernard Schlurick

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