Collectif & Cinéma : la fabrique d’un commun ?

Vidéo de la rencontre avec Olivier Derousseau et Baptiste Bessette du groupe groupe Boris Barnet à Dodeskaden, le 30 mai 2010

Présentation du projet de film Salaud d’argent : titre provisoire

Au sein de la coordination des intermittents et précaires d’île de France, s’est constitué en 2004, un groupe, le groupe Boris Barnet. Il s’agissait, notamment, de questionner le cinéma depuis un espace de lutte et de fabriquer du commun.

Ce qui était ainsi en jeu n’était pas la découverte d’un cinéma engagé, ni l’analyse de son histoire, mais la question : à quoi engage le cinéma ? Avec, comme postulat, qu’il engage autant celui qui regarde que celui qui fabrique, et que regarder des films ensemble, c’est comme en faire. De fait, ce groupe a pendant plusieurs années « fait » du cinéma en montrant et en regardant ensemble des films. Certains parmi nous se chargèrent de fabriquer des Ciné tracts.

Un jour, quelques membres du groupe Boris Barnet rencontrent un texte et décident à partir de cette lecture de continuer à faire du cinéma par la fabrique collective d’un film. Le texte est un extrait du roman « Les Palmiers Sauvages » de William Faulkner. Le film se fera dans le cadre de l’Enquête menée par la CIP-IDF et le laboratoire Matisse-Isis à l’occasion d’une recherche sur les enjeux de la précarisation et des droits sociaux. Le film sera tourné en 16 mm noir et blanc.

Auto réduction 31 12 2008

Salaud d’argent
Que ma langue s’attache à mon palais

Essai filmé entre 2009 et 2014, en 16mm, dans la coordination des Intermittents & précaires d’Île de France et ses entours. Ce film a été conçu et interprété par des protagonistes de cette coordination, qui fut expulsée puis détruite.

www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8545

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