« Dans le cinéma, une société qui a perdu ses gestes cherche à se réapproprier ce qu’elle a perdu, et en consigne en même temps la perte. »
Giorgio Agamben, Moyens sans fins, notes sur la politique
1 rue Massabo, 13002 Marseille
Entrée libre
Participation libre
19 h
Echos d’échos de Zoheir Mefti, 2011, 2012,
1 La révolution numérique est terminée (2’53)
2 L’Europe intègre (2’35)
3 How long is the future (1’08)
4 Au bord de la mémoire (2’33)
5 Autoportrait biométrique (3’24)
6 Circulaire française (2’48)
7 De fleurs et de suie (1’33)
8 De la guerre de réappropriation (9’44)
au bout de la ligne de Aaron Sievers, 2009, 6 minutes
Au bout de la ligne est une superposition de récits, chahuté par les vagues. Une vue du large de la rade de Marseille, un poisson qu’on écaille, qu’on éviscère.
Un geste quotidien, un portrait de Marseille, ville refuge où se rencontrent un estaquéen de famille espagnole, militant du Parti Communiste Français et un allemand, apatride volontaire, petit fils d’une guerre qui n’est pas terminée.
Le dialogue avec un père qu’on s’invente.
Le renouement avec la mémoire de ses pères, ensevelie sous les ruines des murs de la honte.
21h
Echos d’échos de Zoheir Mefti, 2012
1 De l’art de vivre (17’48)
2 Les anges au temps du voyage (1’37)
3 Un chapelet pour le dernier des dictateurs (8’35)
Comme un vent qui nous pousse dans le dos de Caroline Beuret, 2010, 18 minutes
Auto-portrait, manifeste journalistique, essai psychédélique, vision du monde et d’un temps passé maintenu dans la suspension du temps présent, le film est une recherche de corrélations entre état du monde et état d’âme. Fragments de rencontres. Un chemin se dessine au creux de choc contractés par des gens, des foules, des groupes, des chorégraphies, des photographies, des films, des écrits, des performances, ma famille, une ville
New York, 11 septembre Soft Hôtel, suite 2806 de Marcel Hanoun, 2011-2012, 9 minutes
Un court-métrage tourné le 2 Juillet 2011 qui fait directement référence à l’affaire DSK.
En voix off, avec un écho en anglais, le monologue intérieur d’une femme de chambre qui se maquille, se coiffe, blessée, dont le corps a disparu dans la souffrance.
Une réflexion sur la solitude et l’enfermement.
Fin de partie de Marcel Hanoun, 2012, 2 minutes
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