A chaque vision, la méthode des films de Pierre Perrault m’impressionne toujours autant…Comment d’un « ensemble » d’individus, il révèle dans la durée des identités, des personnages, des liens, une communauté…
L’an dernier, la vision du film Le pays de la terre sans arbre ou Le mouchouânip m’avait enthousiasmé par sa manière de travailler plusieurs niveaux, le documentaire direct, le portrait en passant par le cinéma ethnographique, la découverte archéologique, l’épopée géographique…
Pour l’anecdote, de voyage au Canada, il y a deux ans, j’avais souhaité me rendre sur l’île aux Coudres… mais une mauvaise bronchite ( que j’ai mis 3-4 mois à me défaire, certains proches s’en souviennent ) , la neige, une température de – 10 à -20°, l’absence de vêtements chauds… Je m’étais vraiment pas préparé à ça ! Surtout je devais être rapidement au festival Media City à Windsor… Dissuadé… À quelques heures du fameux lieu, cadre de bon nombre de films de Pierre Perrault.
Philippe Cote, texte publié sur son blog le 26 janvier 2010.