Film de Jean De Lacoste, 2010
Mini Dv – 4/3 – Sound – 9’36″
De manière globale, ma pratique consiste à travailler sur un environnement direct
et immédiat (lieux chargés d’affects, histoire personnelle, etc.), afin de m’interroger sur les problématiques de la présence, de la communication et de l’intériorisation : les images produites deviennent les représentations d’un espace certainement plus psychique que physique (méandre ou réseau labyrinthique de l’introversion). Elles sous-tendent par ailleurs une fuite qui pourtant jamais n’aboutit. Aussi, la distance omniprésente dans ce travail me semble nécessaire, une condition sine qua none qui permet la détermination de cette forme d’intériorisation induite par le regard que je porte sur l’autre, et sur l’extérieur plus globalement. Distance et introspection forment par là une dialectique que je tente de mettre en images, sans jamais scénariser ni narrer. La dimension esthétique qui en résulte est fortement contemplative.
et immédiat (lieux chargés d’affects, histoire personnelle, etc.), afin de m’interroger sur les problématiques de la présence, de la communication et de l’intériorisation : les images produites deviennent les représentations d’un espace certainement plus psychique que physique (méandre ou réseau labyrinthique de l’introversion). Elles sous-tendent par ailleurs une fuite qui pourtant jamais n’aboutit. Aussi, la distance omniprésente dans ce travail me semble nécessaire, une condition sine qua none qui permet la détermination de cette forme d’intériorisation induite par le regard que je porte sur l’autre, et sur l’extérieur plus globalement. Distance et introspection forment par là une dialectique que je tente de mettre en images, sans jamais scénariser ni narrer. La dimension esthétique qui en résulte est fortement contemplative.