Kill me, ouais !

Bande-Annonce du Dojo Cinéma, 13', 2007
À partir des films de Killmeway et des dialogues du film Le Mépris de Jean-Luc Godard

réalisation /montage: Laurent Bruel, Rudolf di Stéfano, Sol Suffern-Quirno

interprétation : Vincent Delbos, Laure Pfeffer, Sifat Quazi, Minh Sourintha

Le Dojo cinéma se propose par ce film, une méthode pour travailler le cinéma.

1- Division, non pas à l’imitation des tâches et des métiers du cinéma professionnel mais : division de la production d’un film par la capacité réelle de chaque personne à produire des images et des sons.

2- Histoire. Action. Drame. Faire une histoire qui ne se déroule pas, un propos qui ne se justifie pas, une action qui ne s’épuise pas, un drame qui ne culmine pas. Faire des histoires, des propos, des actions et des drames, tout juste, par les moyens propres au cinéma, par le rapport qu’entretiennent les images avec les images, les sons avec les sons, les sons avec les images.

3- Montage des images et des sons. Ensemble et séparés. Son. Image. Image. Son. Son. Image. Son. Ordonnance des images et des sons. Montage. Trouver un truc. Faire en sorte que ça tienne, que ça rie, pleure, crie, s’ennuie. Mais pas comme dans la vie. Comme au cinéma. Un truc qui marche. Non, pas un truc qui marche, un truc qui se monte, qui se coupe, qui va très vite, qui va très doucement.

4- Entendre plutôt que comprendre. Voir plutôt que comprendre. Entendre, voir des choses ensemble, séparées.

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